Communiqué pour diffusion immédiate
Hommage à Giacinto Scelsi (1905-1988) Les samedis 5 et 12 novembre 2005, la pianiste Louise Bessette présentera un récital en hommage au compositeur et poète italien Giacinto Scelsi (1905-1988), soulignant le centième anniversaire de sa naissance. Le 5 novembre à 20h, dans le cadre des Samedis à la carte du Conservatoire de musique de Montréal, à la Chapelle historique du Bon-Pasteur, ainsi quà Toronto, le 12 novembre 2005 à 20h, à la Saint George the Martyr Church dans le cadre de la série New Music Concerts, en coproduction avec la Music Gallery. Le programme comprendra la Sonate no. 4 (1941), la Suite no. 9 « Ttai » (1953), Un adieu (1978), dernière oeuvre pour piano de Scelsi, ainsi que des oeuvres de deux compositeurs canadiens dorigine italienne, Silvio Palmieri (Prélude VIII : Il giorno della mia morte [1998]) et Serge Arcuri (Fragments [1997]), en plus de Cosmographie (1996), du canadien Sean Pepperall. Le titre de cette dernière pièce rappelle dailleurs que le son était pour Scelsi de lénergie cosmique en trois dimensions : hauteur, durée et profondeur. La partition de la Suite no. 9 « Ttai » comprend des commentaires de Scelsi qui nous plongent immédiatement dans l'atmosphère de l'oeuvre : « Une succession dépisodes qui exprime alternativement le Temps ou, plus précisément, le Temps en mouvement; et lHomme, comme symbolisé par des cathédrales ou des monastères, avec le son du Om sacré. » « Cette suite doit être écoutée et jouée avec le plus grand calme intérieur. Les agités sabstiennent ! » Né à La Spezia le 8 janvier 1905, Scelsi étudie la composition avec Giacinto Sallustio à Rome. Il travaille à Genève avec Egon Koehler, un disciple de Scriabine, et à Vienne en 1935-36 avec Walter Klein, un élève de Schoenberg. En 1936 il compose ses premières oeuvres dodécaphoniques. Il effectue de nombreux voyages en Orient, en Inde, en Chine, en Afrique et séjourne en France et en Suisse. Après une grave crise personnelle et spirituelle dans les années 1940, il sinstalle à Rome et mène dans les années 1950 une vie solitaire où le « son » occupe le centre de sa pensée. Il refuse le nom de compositeur, se considérant plutôt comme une sorte de messager dune réalité transcendantale. Pour les passionnés de Scelsi ou pour ceux qui aimeraient découvrir sa musique, Louise Bessette a enregistré les Sonates no.2 et 4, ainsi que la Suite no. 9 « Ttai » (Giacinto SCELSI: The piano works 1, Mode 92, 2000). Samedi, 5 novembre 2005, 20h Samedi, 12 novembre 2005, 20h - 30 - Autres communiqués :
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